Du Temple D'hatchepsout

Du Temple D'hatchepsout Berger Australien

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Affixe

Du Temple d'Hatchepsout



L’affixe est le nom de l’élevage qui figure sur le certificat de naissance du chiot derrière son nom.

Mon affixe est donc « Du Temple d’Hatchepsout ».

Le Djéser-Djésérou est un temple de l’Antiquité situé à Deir el-Bahari en Haute-Égypte près de Thèbes. Ce temple fut construit à la demande de la reine Hatchepsout par son Grand Intendant mais aussi architecte, Sénènmout. Le chantier du temple funéraire a très certainement commencé en l’an VII du jeune Thoutmosis III, année marquant le début du règne personnel de la reine, c’est-à-dire environ 1478 avant J.-C.

Le nom de « Djéser-Djésérou » signifie « Le sublime des sublimes » ou encore « La merveille des merveilles ».

Le temple est un monument taillé en partie dans la montagne thébaine, unique dans l’histoire de l’architecture égyptienne, en particulier grâce à ses trois terrasses qui semblent superposées et construites les unes sur les autres ainsi que ses deux rampes d’accès qui traversent en leur centre les terrasses inférieure et intermédiaire. Ces deux rampes mènent aux différents portiques soutenus de piliers carrés et de colonnes.

La composition particulière fut tout de même inspirée du temple de Montouhotep II, pharaon de la deuxième partie de la XIème dynastie (Moyen Empire), qui fit édifié son temple plus au sud de la montagne.

Bien que la présence d’Amon soit prédominante, il fut construit pour le culte funéraire de la reine (même après sa mort), celui de son père Thoutmosis Ier, de ses ancêtres et des dieux Anubis et Hathor.

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Vue du Nord du Djéser-Djésérou, au sud temple de Montouhotep II (XIème dynastie), Deir el-Bahari

Historique du temple 

Les pharaons de la XVIIIème dynastie commencent à séparer leur hypogée de leur temple funéraire notamment  pour protéger leur tombeau d’éventuels pillages et de garder leur emplacement secret. Ils se feront dorénavant inhumer dans la Vallée des rois. C’est donc pour cette raison que l’on voit apparaître les « temples de millions d’années » donc celui d’Hatchepsout, un exemple des plus célèbres mais aussi celui  d’Amenhotep III à Kôm el-Hettan, de Ramsès II au Ramesseum ou encore celui de Ramsès III à Medinet Habou.


L’existence du temple d’Hatchepsout nous parvient pour la première fois en 1829 lorsque Jean-François Champollion arriva à Deir el-Bahari et put lire les textes se dégageant des décombres et compris que son auteur était une femme.

Des dizaines d’années plus tard, Auguste Mariette (qui fonde le Services des Antiquités égyptienne) entreprit de dégager une partie du monument (au niveau de la terrasse intermédiaire). Il put confirmer ce que Champollion avait avancé (Hatchepsout était appelée à cette époque Hatshopsitou).

Après cela le temple fut victime de pillages.

Des recherches scientifiques ont démarré à la fin du XIXème siècle grâce à Edouard Naville. Les ruines ne sont toujours pas complètement dégagées à l’issu de ces fouilles.

C’est en 1911 que l’égyptologue Herbert Winlock commence le dégagement complet du temple et ce pendant une vingtaine d’années. Il tente de reconstituer un maximum de statues et de sphinx avec les milliers de fragments retrouvés.

Commanditaire

 

Hatchepsout, cinquième souverain (souveraine) de la XVIIIème dynastie, du début du Nouvel Empire (environ 1550 à 1070 avant J.-C.). Fille de Thoutmosis Ier Âakhéperkarê et de la Grande Epouse Royale Ahmès, elle épouse son demi-frère Thoutmosis II Âakhéperenrê (né de Thoutmosis I et d’une épouse secondaire, Moutnéféret) de qui elle eut une fille, Néférourê. Cependant, le règne de ce dernier fut relativement bref laissant Hatchepsout avec le petit Thoutmosis III (Menkhéperrê), fils qu’il eut avec une concubine, une certaine Isis.

Thoutmosis III trop jeune pour régner, Hatchepsout assure la régence. En l’an VII, alors que Thoutmosis est seulement âgé d’environ une douzaine d’années, Hatchepsout va s’attribuer les insignes de la royauté (et notamment la titulature) avec l’appui de personnages influents. Toutefois elle n’écarte pas réellement son neveu et rentre en corégence.

Son règne personnel commence alors et dura environ vingt ans. Ces années furent marquées par ses restaurations et ses constructions dont son complexe funéraire le Djéser-Djésérou, la Chapelle Rouge… Mais aussi son expédition au Pays de Pount représentée sur les murs de son temple.

Son tombeau se trouve dans la Vallée des rois sous le nom de KV20.

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A gauche : Statue d’Hatchepsout, Metropolitan museum of Art, New York

A droite : Statue osiriaque du temple à l’effigie de la reine, Deir el-Bahari

Architecte, maître des travaux du temple 

Sénènmout, Grand Intendant de la Reine Hatchepsout. Il serait très probablement originaire du Sud près de la frontière Nubienne au-delà de la première cataracte. Son père Ramosé et sa mère Hatnéfer sont enterrés au bord de la colline de Sheikh Abdel Gourna non loin de Thèbes.

Sénènmout possédait une place très importante ainsi que beaucoup de titres - qu’il ne cessera pas d’accumuler - avec de grandes responsabilités comme : Trésorier, Responsable des champs d’Amon, Prêtre de la barque d’Amon, Intendant de la fille royale Néférourê, Responsables des troupeaux d’Amon etc… Et sera entre autre désigné comme architecte pour le temple funéraire de la reine.

Sénènmout est le seul à avoir eu l’autorisation de se faire représenter en adoration devant la reine et même figuré face à elle comme son égal sur un graffito d’el-Mahatta, près d’Assouan.

Par ailleurs, il fit creuser son tombeau à Deir el-Bahari au Nord du temple d’Hatchepsout et fait sculpter un grand nombre de statues et statuettes.

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Représentation du Grand Intendant, Sénènmout, Musée du Louvre, Paris

Bibliographie :

- ALDRED Cyril, L’art égyptien, Thames & Hudson, (coll. L’univers de l’art), 1989, Paris

DESROCHES-NOBLECOURT Christiane, La Reine Mystérieuse Hatshepsout, Pygmalion, 2002, Paris

HOLTZMANN Bernard (dir.), L’Art de l’Antiquité, t.2, L’Egypte et le Proche-Orient, Gallimard (coll. Manuels d’histoire de l’art), 1997  

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